Cote d’Ivoire: Radiation électorale stratégie politique dun dictateur les ombres sur les manœuvre du régime dictatorial ivoirien RHDP

Le 24 avril 2025, la Côte d’Ivoire s’est retrouvée au cœur d’une controverse politique d’une gravité exceptionnelle.
Ce jour-là, des marches massives ont été organisées par le Parti Démocratique de
Côte d’Ivoire (PDCI) dans plusieurs villes du pays, traduisant une opposition frontale à la radiation de leur leader, Tidjane Thiam, de la liste électorale.
Cette décision judiciaire, prise deux jours plus tôt, écarte un acteur clé de la scène politique ivoirienne et, par ricochet, prive des millions d’Ivoiriens de l’opportunité d’un débat électoral pluraliste à l’élection présidentielle prévue pour octobre prochain.

La source du différend remonte à l’acquisition, par Tidjane Thiam, de la nationalité française en 1987, acte qui, selon les #juges corrompus aurait entraîné la perte de sa citoyenneté ivoirienne conformément au #Code de la #nationalité. Pourtant, cette interprétation soulève des questionnements profonds. Dans les décennies passées, Tidjane Thiam a occupé des fonctions au sein de la fonction publiques en Côte d’Ivoire, ce qui aurait dû, logiquement, confirmer sa nationalité ivoirienne.

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Malgré sa renonciation à la nationalité française en février 2025, les tribunaux ont jugé que son inscription sur les listes électorales en 2022 était invalide.
Une telle rigueur, appliquée de manière aussi sélective, nourrit les soupçons d’une utilisation stratégique et discriminatoire des institutions judiciaires pour affaiblir l’opposition.

La radiation de Tidjane Thiam ne constitue pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans une série d’événements similaires, notamment les radiations de #Laurent #Gbagbo et Guillaume Soro, deux autres figures de l’opposition emblématiques.
Laurent Gbagbo, malgré des amnisties présidentielles censées effacer ses condamnations judiciaires, se voit exclu des listes électorales. #Guillaume #Soro, pour sa part, est disqualifié sur la base d’accusations judiciaires controversées, largement perçues comme une manœuvre visant à neutraliser un rival politique influent.

Ces exclusions massives à quelques mois seulement de l’élection présidentielle confèrent un caractère opportuniste et calculé aux décisions judiciaires, renforçant l’idée d’un verrouillage politique orchestré par le régime du #RHDP.

Sur le terrain, ces décisions ont provoqué une onde de choc. Les marches pacifiques organisées par le #PDCI, bien que marquées par une présence sécuritaire massive, témoignent d’un mécontentement généralisé.

Tidjane #Thiam, loin de se résigner, a réitéré sa détermination à maintenir sa candidature.

Pour lui, cette radiation est le reflet manifeste d’une tentative du régime de le réduire au silence. À #Marcory, les tensions ont dégénéré en affrontements violents entre partisans du pouvoir et ceux de l’#opposition.
Dans ce climat tendu, même les forces de l’ordre se trouvent impliquées dans des incidents regrettables, alimentant davantage la méfiance et les frustrations.

L’histoire récente de la Côte d’Ivoire met en lumière une constance troublante dans la répétition des crises politiques.
Les #Ivoiriens, qui ont déjà vécu les traumatismes des affrontements de 2010, voient se profiler un scénario alarmant.
Alors qu’à l’époque, des familles fuyaient leurs foyers pour se réfugier dans les pays voisins, les souvenirs de ces jours sombres restent gravés dans les mémoires.

« À l’époque, on mangeait attiéké avec œuf matin, midi et soir, en priant simplement de survivre. Aujourd’hui, avec des enfants, l’idée de revivre cela est insoutenable », confie un de nos informateurs résident à Yopougon, soulignant la peur omniprésente d’un éternel recommencement.

Malgré les discours du régime en place affirmant l’indépendance des institutions judiciaires, la concentration du pouvoir entre les mains de l’exécutif suscite une défiance croissante. Chaque camp politique s’attelle à blâmer l’autre, mais au milieu de ces #querelles, c’est le peuple ivoirien qui supporte le poids des incertitudes et des divisions.
Les citoyens appellent à une gouvernance plus responsable, plaidant pour que les dirigeants se souviennent des leçons du passé et priorisent la paix et la stabilité.

Dans ce contexte où les fractures sociales et politiques s’accentuent, la responsabilité collective est plus que jamais requise.
La #communauté #internationale, tout comme les acteurs nationaux, doit intervenir de manière proactive pour garantir un processus électoral transparent et inclusif.
L’enjeu dépasse les frontières ivoiriennes, car l’instabilité dans ce pays pourrait avoir des répercussions régionales majeures.

La Côte d’Ivoire se tient à un tournant historique. La trajectoire qu’elle empruntera dépendra de la capacité de ses dirigeants à rétablir la confiance dans les institutions et à placer l’intérêt national au-dessus des ambitions partisanes.
À défaut, le spectre du chaos politique en côte d’ivoire rappelant que la #démocratie, lorsqu’elle est manipulée, peut devenir le terreau des divisions les plus destructrices.

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